Légère hausse

Le maïs a récupéré, vendredi sur Euronext, le terrain abandonné la veille. En fin d'après-midi, le contrat janvier 2013 valait 250 €/t (+ 2,25 €/t), le blé même échéance se négociant 265,25 €/t (+ 1,25 €/t).

Les cours du blé et du maïs européens sont restés fermes, vendredi sur le marché à terme européen, dans un contexte mondial tendu, alors que la situation climatique en Australie et en Amérique latine est toujours préoccupante pour les cultures.

Sur le front climatique, la situation reste tendue en Argentine, où les pluies continuent de perturber les récoltes de blé et les semis de maïs, tandis qu'en Australie les cultures pâtissent de la sécheresse.

Ces mauvaises conditions ont poussé le Conseil international des céréales (CIC) à revoir à la baisse la production mondiale de céréales en 2012/13 à 655 Mt, corrigeant les perspectives australiennes à 22 Mt, contre 23 Mt estimé par le département américain de l'Agriculture (USDA).

Selon le CIC, la production de maïs aux Etats-Unis devrait atteindre cette année 272 Mt, un chiffre similaire à celui retenu par les experts américains de l'USDA dans leur dernier rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiales.

A Bruxelles, le comité en charge des céréales a autorisé, jeudi, l'exportation de 242.000 t de blé, soit un volume exporté depuis le début de la campagne de 4,9 Mt, contre 4,5 Mt l'an passé à pareille époque. Le comité a par ailleurs autorisé l'exportation de 160.000 t d'orge, soit 2,1 Mt exportées depuis le début de la campagne, contre 1,6 Mt l'an passé la même époque.

Rouen, premier port européen pour le trafic des céréales, a annoncé, pour la semaine passée, un trafic agroalimentaire de près de 232.700 t, dont 145.000 t de céréales destinées principalement à l'Algérie et au Maroc, et 86.000 t d'orges fourragères en direction de l'Arabie Saoudite.

En France, l'accalmie de la météo a permis cette semaine une reprise des travaux agricoles, alors que la période optimale des semis approche de la fin, note Offre et demande agricole dans sa note quotidienne.

Sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs terminaient la semaine sur une note stable à la mi-journée.