Peu d'évolution

Les prix des céréales ont peu évolué, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mars 2013 valait 245,50 €/t (+ 1,25 €/t), le maïs même échéance se maintenant à 225 €/t.

Sur la scène internationale, Agritel note l'achat, par le Japon, de 96.538 t de blé origine USA et Canada. « Le blé américain affiche une bonne compétitivité à l'export avec la vente de 100.000 t de blé de qualité hard vers le Brésil. L' Algérie aurait acheté entre 400 et 500.000 t de blé, probablement origine France », complète Agritel sur son site internet.

Sur le marché, « un élément inédit pourrait survenir assez rapidement : l'importation de blé par la Russie, compte tenu de son déficit actuel et de l'envolée des cours sur son marché intérieur », analyse Agritel dans sa note hebdomadaire. « Il semblerait que la Russie ait déjà contractualisé du blé origine USA pour un volume estimé proche de 100.000 t. Les besoins de ce pays devraient s'accroître dans les semaines à venir, et, dans les conditions de marché actuelles, l'origine France pourrait être retenue, notamment sur la destination ouest du pays comme Saint Petersbourg ».

Les prix mondiaux du maïs restent « sous pression », constate l'AGPM dans sa note économique hebdomadaire. « Les éléments de fonds restent inchangés, avec une nouvelle amélioration de la météorologie en Amérique du Sud et une production US 2013 potentiellement record ».

Les prix des transports maritimes de matières sèches ont légèrement progressé, globalement, la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index, moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé, vendredi 15 février, à 753 points, contre 748 points une semaine auparavant.

Pour sa part, le Baltic Panamax Index - qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales - a nettement remonté la semaine dernière, se hissant vendredi à 832 points, au plus haut depuis deux mois, contre 723 points sept jours plus tôt. « De nombreux navires se dirigent vers l'Afrique du Sud ou la côte est de l'Amérique du Sud pour profiter de la période la plus active des récoltes céréalières » dans l'hémisphère sud, commentent les experts de Fearnleys.