Raffermissement du blé

Le prix du blé se raffermissait légèrement, mercredi à la mi-journée, sur un marché à terme européen (Euronext) toujours aussi prudent face à l'évolution de la crise financière internationale et ses éventuelles conséquences sur les matières premières.

En difficulté, les fonds d'investissement américains pourraient être tentés de se retirer des matières premières pour combler leurs pertes sur le marché des actions, estiment les traders.

L'attention des opérateurs demeurent également focalisée par les conditions climatiques trop sèches qui règnent dans les pays de l'hémisphère Sud, Argentine et Australie en particulier, où les productions pourraient être revues à la baisse.

Mercredi à la mi-journée, le prix du blé meunier traité sur l'Euronext gagnait de 1 à 2 euros, l'échéance novembre étant affichée à 173,50 euros contre 171,50 euros la veille à la clôture. Plus de 3.000 lots avaient été échangés en fin de matinée sur le marché à terme européen.

Dans le même temps, le prix du maïs était inchangé (novembre 155 euros) dans un volume d'échanges encore peu significatif (24 lots).

La tonne de blé livrée à Rouen était affichée à 170 euros en qualité standard pour des livraisons d'octobre à décembre et 171/172 euros en qualité supérieure (77 kg).

L'orge fourragère était encore payée 142 euros la tonne à Rouen mais en silo privé, les silos publics étant totalement absents. Suivant le blé, le maïs était mieux orientés sur le Rhin (152 euros/t embarqué de janvier à juin 2009).