Publié le lundi 02 mars 2015 - 18h45
D'abord orientés en petite hausse, les prix des céréales ont ensuite reculé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2015 valait 186,25 €/t (- 1,50 €/t), le maïs juin 2015 se négociant 157,25 €/t (- 0,50 €/t).
« Les températures froides aux Etats-Unis sont considérées comme un signal de soutien pour les cours du blé », analyse Arnaud Saulais (Starsupply Renewables). En parallèle, « l'activité export record tient le marché du blé en haleine, y compris en France où de nombreux chargements sont en cours, notamment pour l'Egypte, le Maroc et la Thaïlande », indique Agritel.
Le nouveau contrat sur le blé meunier de qualité supérieure a été lancé ce lundi par Euronext, avec des critères de qualité renforcés. En début d'après-midi, environ 190 lots avaient été échangés, à un prix de 190 €/t sur l'échéance de septembre 2015 et de 190,25 €/t sur celle de décembre.
Sur le marché physique français, les prix du blé, de l'orge et du maïs étaient stables à la mi-journée.
« Mars, un mois crucial sur les marchés »
Au 23 février, 90 % des cultures de blé ou d'orge d'hiver étaient en bonnes ou très bonnes conditions, a montré vendredi l'indicateur Céré'obs de FranceAgriMer. C'est 1 point de moins que la semaine précédente, mais près de 20 points de plus que pendant la même semaine en 2014.
« Mars sera un mois crucial sur les marchés agricoles, pour de nombreuses raisons, dont la plus importante reste la décision, ou non, des producteurs de blé, maïs ou soja de larguer des stocks importants », analyse Patricia Le Cadre sur le site Vigie Matières Premières. « L'état des cultures d'hiver alors que le printemps pointe le bout de son nez, l'évolution des conditions économiques en Amérique du Sud, le choix de limiter (ou non) les semis pour les agriculteurs américains, la possibilité de voir la politique d'import-export de certains fournisseurs se durcir, la guerre monétaire que se livre de plus en plus de pays, sont autant de facteurs qui influenceront l'offre. (..) Coté blé, il faudra suivre de près la capacité des acheteurs à payer face à des pétrodollars qui se font plus rares mais aussi scruter la qualité que la France a en stock ! Enfin, les espoirs mis dans la hausse de la consommation d'essence aux USA portera-t-elle le maïs ? Beaucoup de questions, comme mille bourgeons prêts à éclore ! »
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