Sans direction

Le prix des céréales a peu évolué, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé janvier 2014 valait 203,50 €/t (- 1,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 169 €/t (+ 0,75 €/t).

Le marché européen des céréales se montre prudent dans l'attente du rapport mensuel de l'USDA sur l'offre et la demande mondiales, attendu vendredi.

Aux États-Unis, les récoltes de maïs avancent rapidement. Dans les 18 États où se concentre sa culture, les moissons étaient effectuées à près de 60 % la semaine passée et le ratio des cultures « bonnes à excellentes » atteignait 62 %. Les opérateurs anticipent une récolte américaine de maïs supérieure à 356 millions de tonnes (Mt), rapporte Agritel.

Aux États-Unis, les ventes de maïs sur les trois dernières semaines ont atteint 4,5 Mt, principalement à destination du Mexique (1,7 Mt), tandis que celles de blé se sont établies à 1,3 Mt sur les trois semaines.

En Europe, « le maïs ukrainien reste très compétitif et prend des parts de marché sur l'UE », relève l'AGPM dans sa note économique hebdomadaire. « La semaine dernière, l'Ukraine a exporté 500.000 t de maïs, notamment à destination du sud de l'UE (Italie, Espagne), mais également sur le nord (Pays-Bas) ».

En France, « l'activité d'export [de maïs] reste faible sur les ports de la façade Atlantique (Bordeaux, La Pallice), mais quelques transactions au départ du Nord-Est se font à destination des pays du Nord de l'UE », indique l'AGPM.

Les prix des transports de matières premières sèches ont poursuivi leur repli la semaine dernière, pénalisés par une faible demande. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 1^er novembre, à 1.525 points - après être tombé mercredi à 1.484 points, un plus bas depuis début septembre -, contre 1.671 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.631 points vendredi, un plus bas depuis la fin septembre, contre 1.904 points une semaine auparavant. « Ce fut une semaine tranquille (sur le marché des Panamax) et les tarifs ont diminué dans les deux hémisphères », ont indiqué les analystes du courtier maritime Fearnleys, en soulignant un manque de chargements dans l'Atlantique.