Un bilan blé qui pèse

A l'approche de la clôture, le blé était en baisse vendredi de 2 €/t à 207,75€/t sur l'échéance mars 2012 d'Euronext. Sur la même échéance, le maïs perdait 0,75 €/t à 204 €/t.

La fermeté de l'euro a pesé sur le marché à terme européen (Euronext) avec une issue attendue positive pour la Grèce.  

Dans son rapport du 23 février le Conseil international des céréales (CIC) table sur une hausse de la production mondiale de blé de 5 Mt (soit une production record de 695 Mt).

Le département américain à l'agriculture  (USDA) a confirmé une surface record en maïs, estimée à 94 millions d'acres, le plus haut niveau depuis 1944. En blé, la surface est estimée à 58 millions d'acres, soit 3,6 millions d'acres de plus que l'an passé. Le marché est donc toujours contrasté par un bilan lourd en blé et un bilan maïs qui ne laisse la place à aucun incident climatique.

Sur la scène internationale, les achats sont toujours soutenus, on retient notamment l'achat par la Chine de 120.000 t de maïs en provenance des Etats-Unis, ainsi que l'achat de 400.000 t de blé canadien par l'Irak. L'Iran vient quant à lui de conclure la livraison de 500.000 t de blé russe et 300.000 t de blé australien.  

Les conditions météorologiques difficiles du mois de février ont perturbé le volume des échanges de grains autour de la mer Noire. Ainsi le ministre de l'Agriculture ukrainien déclare que les exportations totales de céréales ne devraient atteindre que 1,5 à 1,6 Mt.