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Fermes-usines

Stéphane le Foll répond aux pétitionnaires

Publié le mercredi 03 juin 2015 - 18h44

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Faisant suite à la publication de la carte des « fermes-usines » de la Confédération paysanne, José Bové a lancé une pétition contre les fermes géantes qui a recueilli à ce jour 190.000 signatures. Répondant aux pétitionnaires dans une lettre, le ministre de l'Agriculture a pris soin de faire un sérieux distingo.

 

D'un côté, il y a, dans cette liste établie par la Confédération paysanne, quelques projets qui font appel à des capitaux extérieurs. Dans ce cas, le ministre dit s'inquiéter du fait que l'activité agricole se positionne comme une activité spéculative « susceptible d'être abandonnée dès qu'elle n'est plus rentable ».

 

En revanche, il souligne que les projets portés par un collectif d'agriculteurs, qui répondent par ailleurs à toutes les exigences réglementaires, y compris celles relatives au bien-être animal, sont un atout. Et ceci, pour l'économie des exploitations mais aussi pour la vivabilité du métier. 

 

M.-G. Miossec

Les commentaires de nos abonnés (4)
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vendredi 07 août 2015 - 13h34

* Message L'homme ne peut pas aller contre la nature. Toutes concentrations en un endroit de céréales,d'animaux...., engendre des problèmes autrefois ceux ci n'existaient pas avec cet importance . De méme que La sélection des plantes et des bétes a entrainé la fragilisation des espéces. La généralisation des traitements et des antibiotiques,a augmenté la résistance des maladies,et des parasites. Ce qui a entrainé un cercle vicieux, l'agriculture actuelle pollue de plus en plus et empoisonne les hommes et la terre pour longtemps. Ce qui est grave c'est de ne pas voir la réalité,nos productions ont perdues en qualité et sont devenues néfastes à la santé des hommes. Le lait,la viande,les légumes...., la nature de ces aliments ayant changés ils n'apportent plus au corps les éléments qu'ils devraient apporter. L'évolution des techniques agricoles pousse l'agriculteur vers la fin de son métier actuel. Nourrir tous les hommes avec ce mode d'agriculture risque de détruire l'humanité à plus ou moins long terme. La nature ne se laissera pas dominer,c'est toujours elle qui aura le dernier mot.
commentaires agriculteurs

Nicolas
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vendredi 05 juin 2015 - 09h28

"Susceptible d'être abandonnées parceque pas rentable"!!! Mais c'est ce qui va arriver aux agriculteurs qui ont eux aussi investi lourdement, si tel est le cas! Non pas par spéculation, mais par la ruine et la fallite! Ils vont se retrouver à la rue.Une activité non rentable finit toujours par mourir., ou se délocaliser. De plus on ne cesse de dire qu'il faut des investisseurs extérieurs pour installer nos jeunes: ce n'est pas avec ce genre de propos qu'on va les attirer: s'ils le font c'est pour gagner de l'argent et pour rien d'autre comme tout investisseur normal; n'en déplaise à l'idéologie socialiste.

pour une fois

jeudi 04 juin 2015 - 11h03

Pour une fois, M. le ministre répond raisonnablement. Si les tailles augmentent, c'est avant tout pour répondre à des impératifs économiques, mais aussi humains dont les détracteurs n'ont cure, tellement engoncés dans leur idéologie. De plus, ces derniers oublient volontiers toute la filière de transformation. J'aimerai qu'ils discutent une seconde avec les représentants des salariés des outils de transformation. Rien n'empêche ces promoteurs du "small is beautiful" de travailler. Eux, n'ont pas à empêcher les autres de mener les projets à terme.

José Bové

mercredi 03 juin 2015 - 22h11

Un homme d'un autre age et probablement d'une autre époque...On empêchera pas l'évolution des techniques en agriculture; on n'a pas refusé la voiture sous prétexte qu'elle irait 10 ou 20 X plus vite qu'un vélo...les grosses unités de production laitière sortiront peut être l'agriculture d'un relatif esclavage... peut on accepter des exploitations aujourd’hui qui tourne parce que les parents retraités travaillent pour la croute avec une retraite de misère...sortons du moyen age...
commentaires agriculteurs

berber40
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