La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, rappelant mercredi 21 janvier 2015 à Poitiers son opposition à la LGV Poitiers-Limoges voulue par le gouvernement, a dit avoir agi par « solidarité gouvernementale » mais pense qu'un recours devant le Conseil d'État a « de bonnes chances ».
« Je n'étais pas du tout favorable à cette LGV. Tout le monde sait mon opinion sur le sujet. J'étais pour l'amélioration de la ligne existante, plus efficace », a indiqué à une correspondante de l'AFP l'ancienne présidente de la Région Poitou-Charentes.
Les travaux de la LGV Poitiers-Limoges ont été déclarés « d'utilité publique et urgents » dans un décret paru au début de janvier 2015 au Journal officiel, signé du Premier ministre Manuel Valls et de Ségolène Royal.
« Les élus du Limousin ont voulu absolument cette déclaration d'utilité publique. Je respecte la diversité des opinions. J'ai agi par solidarité gouvernementale », a-t-elle dit.
« Maintenant des associations, des conseils généraux et des communes vont faire un recours devant le Conseil d'État pour contester l'utilité publique du projet. Je pense qu'ils ont de bonnes chances d'obtenir satisfaction », a ajouté la ministre.