accueil  Accueil / Actualités / Semences : Stéphane Le Foll veut favoriser la culture de variétés anciennes

Semences

Stéphane Le Foll veut favoriser la culture de variétés anciennes

Publié le mercredi 03 octobre 2012 - 18h30

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, entend favoriser la culture de variétés anciennes en simplifiant leur inscription au catalogue officiel des semences, a-t-il indiqué mercredi.

 

« Ce patrimoine est un potentiel pour demain, pour permettre des améliorations des semences : c'est ce cadre-là que la loi doit mettre en place », a déclaré le ministre, interpellé à l'Assemblée nationale.

 

Le catalogue comporte plus de 30.000 variétés autorisées à la culture au sein de l'Union européenne, après avoir suivi une procédure d'homologation établissant l'ensemble de leurs caractéristiques.

 

Selon son entourage, M. Le Foll souhaite que l'ensemble des variétés, y compris anciennes, puissent intégrer le catalogue officiel par des procédures simplifiées et des frais d'homologation payés par l'Etat, afin de les tracer et de les protéger.

 

Par ailleurs, le ministre a assuré que le décret d'application de la loi de novembre 2011 « ouvrira aux agriculteurs la possibilité historique de pouvoir trier leurs propres semences ».

 

La loi instaure et encadre l'utilisation des semences de ferme, qui n'existait pas en droit, moyennant versement d'une redevance au Gnis, le Groupement national interprofessionnel des semences, qui gère le catalogue et soutient financièrement la recherche et l'innovation, rappelle le ministère.

 

« Le décret va préciser les conditions dans lesquelles les agriculteurs seront autorisés à trier », c'est-à-dire à réutiliser une partie de leurs semences pour préparer la récolte suivante.

 

Lors de son adoption, la loi avait provoqué de houleux débats au Parlement. Les opposants au projet avaient accusé les promoteurs du texte de « livrer l'agriculture aux rois de la semence » et d'attenter « aux droits fondamentaux des agriculteurs ».

 

Dans l'entourage du ministre, on fait valoir que la gratuité des semences n'est pas une bonne piste quand il s'agit de les protéger et donc d'en protéger le brevet afin d'encourager la recherche.

 

Par extension, il n'est pas question de donner raison à l'association Kokopelli qui milite pour la réintroduction gratuite de semences anciennes au nom de la biodiversité.

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK