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Vache folle

La Russie lève un embargo de 26 ans sur la viande britannique

Publié le jeudi 22 novembre 2012 - 16h50

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La Russie a décidé jeudi de lever son embargo sur les importations de viande bovine et ovine en provenance du Royaume-Uni, décrété il y a 26 ans en raison de l'épidémie de « vache folle », a-t-on appris auprès des autorités sanitaires russes.

 

« Nous autorisons les importations de viande après une longue pause », a indiqué un porte-parole de l'agence fédérale vétérinaire Rosselkhoznadzor. La mesure a été prise au cours d'une réunion entre des représentants de cette agence gouvernementale, des services vétérinaires britanniques et de l'union douanière qui réunit la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan. L'embargo avait été décidé, en 1986, en raison de l'apparition de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), communément appelée maladie de la vache folle.

 

La levée de cette interdiction ne concernera toutefois dans un premier temps que deux entreprises, l'une produisant de la viande bovine et l'autre du mouton, a précisé le directeur des services vétérinaires russes, Sergueï Dankvert. Il s'agit d'un « premier pas vers une reprise des échanges commerciaux », a-t-il estimé. Selon lui, l'agent pathogène responsable de la maladie n'a été retrouvé cette année que sur deux vaches au Royaume-Uni, contre 37 en 2008 et « des centaines » il y a dix ans. « Les chiffres montrent que la situation est sous contrôle. L'important, c'est que tous les animaux qui sont nés avant août 1996 soient retirés de la chaîne alimentaire », a observé le responsable.

 

Selon les organisations du secteur de la viande EBLEX et BPEX, les exportations britanniques de viande (bœuf, agneau, mouton, porc, volailles) ont bondi de 22 % en 2011, à 2,325 milliards de livres.

 

La maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), variante humaine de l'ESB, serait responsable de plus de 200 décès à travers le monde, principalement en Grande-Bretagne. Il s'agit d'une dégénérescence mortelle du système nerveux central caractérisée par l'accumulation d'un prion, une protéine anormale pouvant transmettre la maladie. Selon les scientifiques, l'épidémie se serait répandue par le biais de farines animales, destinées à l'alimentation du bétail, produites à partir d'animaux infectés.

 


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