A la hausse

Les prix des céréales ont progressé, mardi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2012 valait 261,25 €/t (+ 1,50 €/t), le maïs même échéance se négociant 240,50 €/t (+ 2,75 €/t).

Les cours des céréales ont progressé, mardi, sur le marché à terme après l'annonce, par la Russie, d'une révision à la baisse de ses prévisions d'exportations pour 2012 alors que le contexte climatique reste toujours préoccupant aux Etats-Unis et en Australie.

La Russie a revu à la baisse ses prévisions d'exportations de céréales pour 2012 à 10 Mt, a annoncé mardi le ministère de l'Agriculture. La Russie, 3^e exportateur mondial de céréales, avec 27 Mt exportées en 2011, a été contrainte d'abaisser à plusieurs reprises ses prévisions, en raison notamment d'une sévère sécheresse qui a touché plusieurs régions agricoles du pays.

L'actualité climatique dans les grandes zones de production céréalières - conditions sèches pour les blés en Australie et les semis de blés d'hiver aux Etats-Unis - continue à soutenir les marchés agricoles.

Sur la scène internationale, le courant d'affaires reste soutenu : la Syrie a acheté 100.000 t de blé ukrainien et la Corée du Sud 42.700 t de blé australien.

Les prix des transports maritimes de matières sèches ont progressé la semaine dernière, profitant notamment d'un rebond des demandes de cargaisons dans l'Atlantique.

L'indice phare du marché des frets, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé, vendredi 5 octobre, à 875 points, au plus haut depuis début août, contre 766 points le vendredi précédent.

Le Baltic Panamax Index (BPI) - qui concerne sept routes, la plupart pour les céréales -, a bondi la semaine dernière, terminant vendredi à 598 points, au plus haut depuis un mois, contre 425 points la semaine précédente. Cette hausse traduit « une embellie du moral du marché dans le bassin atlantique, où de nouvelles demandes de cargaisons apparaissent et semblent s'accorder comme par magie aux navires disponibles en ce moment, ce qui entretient l'optimisme des propriétaires », soulignent les experts du courtier maritime BRS.