Publié le lundi 28 juillet 2014 - 17h14
Les deux céréales ont divergé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2014 valait 178,50 €/t (- 1,25 €/t) alors que le maïs même échéance se négociait 155,75 €/t (+ 0,75 €/t).
« Les chantiers de récolte sont une nouvelle fois stoppés en ce début de semaine en raison des pluies. Les craintes qualitatives vont refaire surface », prévoit Agritel dans une note qui relève de très grands écarts de prix en fonction des qualités de blé, jusqu'à 30 €/t. De nouvelles pluies sont prévues par Météo France pour mardi.
« Suite aux intempéries, des lots sont déclassés et les offres de blés fourragers se multiplient avec d'importantes décotes. Ainsi, le niveau d'incorporation de maïs par les fabricants d'aliments du bétail sera nettement influencé par la proportion de blé fourrager disponible », analyse l'AGPM dans sa lettre économique hebdomadaire.
La Commission estime que la récolte européenne de blé devrait atteindre 137,5 millions de tonnes (Mt) cette année. Pour le maïs, elle a revu ses prévisions à la hausse, à 70,8 Mt.
En Ukraine, « le ministre de l'Agriculture estime que 500.000 à 550.000 tonnes de productions de céréales ont été perdues du fait du conflit dans l'Est », rapporte Damien Vercambre (Inter-Courtage).
Sur le plan commercial, la Turquie a acheté 165.000 tonnes de blé.
En France, sur le marché physique, le blé perdait 1 €/t à la mi-journée alors que le maïs restait stable.
Les prix des transports de matières premières sèches ont marqué de nouveaux plus bas la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 25 juillet, à 739 points - après être tombé mardi à 723 points, un nouveau plus bas depuis début janvier 2013, contre 732 points une semaine auparavant, son précédent niveau le plus faible.
Si le BDI a « chuté de 68 % depuis le début 2014, largement du fait de l'excédent de navires disponibles », cette baisse « semble excessive du fait des bonnes perspectives de la demande et l'offre de matières premières », estime Caroline Bain, analyste chez Capital Economics. Selon elle, « les prix des matières premières en vrac, en particulier le minerai de fer, le charbon et les céréales, ont nettement baissé au premier semestre. Ainsi, la demande devrait être stimulée par leurs prix plus accessibles ».
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