En baisse

Les prix des céréales ont continué à refluer, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2014 valait 185,50 €/t (- 1 €/t), le maïs même échéance se négociant 173,50 €/t (- 1 €/t).

« L'avancée des récoltes sur l'hémisphère nord pourrait continuer de peser sur le marché du blé », explique Agritel dans une note. En France, « la moisson a démarré pour les orges, elle ne tardera pas pour le blé », constate Damien Vercambre (Inter-Courtage). Même si les prévisions de récoltes restent bonnes, une partie des épis semble toutefois avoir souffert de la sécheresse, en particulier dans l'Est, notent les analystes.

Pour le maïs, qui en est encore au stade des semis dans l'hémisphère nord, « les bonnes conditions climatiques aux Etats-Unis et en Ukraine laissent peu de place à une éventuelle hausse des cours », estime Agritel.

La récolte de céréales en Russie commence plus lentement qu'en 2013, mais avec des rendements en hausse, a indiqué mercredi le ministère de l'Agriculture. Au 24 juin, 1,12 million de tonnes (Mt) avaient été récoltées sur une surface de 291.000 hectares, soit un rendement de 3,85 t/ha. Un an plus tôt, 2,27 Mt avaient été récoltées sur 617.000 hectares, soit un rendement de 3,68 t/ha. L'Union céréalière russe a récemment indiqué tabler sur une récolte de l'ordre de 90 Mt, contre 92,4 Mt en 2013.

A la fin de la campagne 2014/2015, « nous devrions connaître une nouvelle augmentation des stocks mondiaux de grains, mais son amplitude sera moindre par rapport au bond de cette saison. C'est une fois de plus le maïs qui portera cette hausse des réserves mondiales céréalières », souligne le site Vigie Matières Premières, qui relève encore « une divergence de point de vue sur les stocks de blé entre l'USDA, optimiste, et le Conseil international des grains, plus négatif ».