Marché tendu

Le marché des céréales reste toujours très ferme des deux côtés de l'Atlantique.

Le marché des céréales reste toujours très ferme des deux côtés de l'Atlantique en raison de l'annulation par la Syrie d'une partie de ses exportations et d'estimations de production qui pourraient être revues à la baisse en Europe, indiquent les opérateurs.

La Syrie a en effet annoncé mercredi l'annulation d'une partie de ses exportations de blé en raison d'une diminution de sa production, entraînant un rebondissement sur le marché américain.

En Europe, l'évolution des conditions climatiques, avec orages et averses incessants à l'Ouest et températures caniculaires à l'Est, altèrent les cultures, et les estimations de récoltes risquent de nouveau être revues à la baisse.

Jeudi, le marché international était très tendu alors que les Etats-Unis continuent à bénéficier d'une situation de quasi-monopole à l'export à la faveur d'une parité euro/dollar très favorable.

Le marché à terme européen (Euronext) actif, jeudi, dès l'ouverture affichait une hausse importante des cours du blé (+ 1,75 euro à 6 euros), dans un volume de transactions étoffé puisque 3 114 lots avaient déjà été négociés en fin de matinée. L'échéance de novembre, la plus traitée avec 2 435 lots, s'appréciait de 4 euros à 188,75 €/t.

Tiré par le blé, le maïs s'appréciait de son côté de 2,25 euros à 5,25 euros (échéance de novembre à 193 €/t), mais dans des marges restreintes (173 lots traités en fin de matinée).

Même progression des cours sur le marché physique. Le blé de qualité se payait 5 euros de plus à Rouen (193 €/t en nouvelle récolte) et sur la Moselle les 6 de janvier valaient 2 euros de mieux à 197 €/t.

L'orge de mouture s'appréciait de 4 euros à 193 €/t à Rouen pour des livraisons entre septembre et décembre et de 3 euros à 177 €/t sur le port de La Pallice.

De son côté, le maïs gagnait 3 à 4 euros sur les bords du Rhin (Fob) à 191 €/t acheteur contre 188 €/t traité la veille.