Publié le vendredi 20 juillet 2007 - 17h13
Les prix des céréales restaient toujours orientés à la hausse vendredi sur un marché français spéculatif, répercutant des résultats de récoltes médiocres, ont indiqué les opérateurs.
«Les critères de qualité et de poids spécifiques sont satisfaisants sur le Bassin Parisien mais le battage du blé n'est effectué qu'à 20 ou 30%, tout bilan définitif est donc prématuré», a commenté un courtier. «En revanche sur le grand Ouest, la qualité est correcte mais les critères de poids spécifiques s'avèrent médiocres».
Vendredi, le marché à terme européen (Euronext), animé dès l'ouverture, affichait une hausse de 2,25 euros à 4,50 euros sur l'ensemble des échéances et le volume des transactions était très étoffé puisque 3.077 lots avaient été échangés en fin de matinée.
L'échéance de novembre, la plus traitée avec 2.757 lots, bousculait son plus haut de la veille à 190,50 €/t pour s'établir à 193,50 €/t.
Le maïs, porté par le blé, enregistrait une progression de 1 euro à 7 euros mais les échanges restaient limités avec 316 lots. L'échéance de novembre gagnait 7 euros, s'établisssant à 201,50 €/t.
La même fermeté était de rigueur sur le marché de gré à gré: le blé de qualité se payait 5 euros de plus à Rouen (198 €/t en nouvelle récolte) et le meunier s'affichait à 190 €/t.
L'orge de mouture s'appréciait de 2 euros à 185 €/t à Rouen pour des livraisons entre septembre et décembre, et de 1 euro à 181 €/t sur le port de La Pallice.
Pour sa part, le maïs gagnait 2 euros sur ce même port à 184 €/t acheteur pour des livraisons prévues entre juillet et septembre.
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