Proches de l'équilibre

Les prix des céréales ont peu évolué, mardi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2013 valait 210 €/t (- 0,25 €/t), le maïs juin 2013 se négociant 216,50 €/t (+ 0,75 €/t).

Le marché européen des céréales est resté ferme, mardi, sous l'effet du dynamisme de la Bourse de Chicago, alors que le retard des semis de maïs aux Etats-Unis continue d'inquiéter fortement les investisseurs.

Dans les 18 Etats où est cultivé plus de 90 % du maïs américain, les semis étaient réalisés au 12 mai à 28 %, contre 12 % la semaine passée. Ce ratio était de 85 % en 2012 à la même époque et de 65 % sur la moyenne des cinq dernières années. « Il s'agit ainsi du rythme de semis le plus lent constaté depuis 1984, ce qui renforce les inquiétudes quant aux perspectives de production du pays », commente Agritel.

Les Etats-Unis ont prévu d'ensemencer plus de 39,3 millions d'hectares en maïs en 2013, un niveau jamais atteint depuis les 41 millions d'hectares de 1936. Ils tablent ainsi sur une récolte record de près de 360 millions de tonnes (Mt), contre 274 Mt en 2012/13.

S'agissant de la qualité des cultures de blé d'hiver aux Etats-Unis, la part jugée bonne à très bonne reste stable à 32 %, contre 60 % l'an passé à la même époque.

En Australie, en Ukraine et dans le sud de la Russie, les pluies annoncées devraient éloigner les craintes de sécheresse.

En France, les conditions de cultures évoluent peu. En blé tendre, elles sont jugées bonnes à très bonnes à 66 %, contre 68 % l'an passé à la même époque. Les orges d'hiver et de printemps restent stables, avec respectivement 66 % et 80 % de cultures en bon état.

Sur la scène internationale, la Jordanie a lancé un appel d'offres pour l'achat de 150.000 tonnes de blé et de 100.000 tonnes d'orge fourragère.

Sur le marché physique en France, les prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs restaient stables à la mi-journée.