Rebond

Les prix des céréales sont repartis de l'avant, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mars 2012 valait 201,50 €/t (+ 3 €/t), le contrat maïs même échéance 201,50 €/t (+ 1,50 €/t).

Le marché à terme européen des céréales s'est raffermi, lundi, soutenu par la bourse de Chicago.

La situation climatique s'améliore au Brésil et en Argentine, même si les pluies enregistrées depuis la fin de la semaine dernière ne pourront pas empêcher une dégradation des cultures de maïs, soumises à une sécheresse sévère depuis plusieurs semaines.

Sur la scène internationale, le Japon a acheté 185.275 t de blé d'origine américaine, australienne et canadienne, et la Corée 230.000 t de maïs américain. Le Koweït s'est porté acquéreur de 20.000 t de blé et 30.000 t d'orge, tandis que la Libye a acheté 50.000 t de blé russe.

Selon l'AGPM, le maïs rendu Bretagne « est actuellement à parité avec le blé ou l'orge, ce qui lui permet de rester attractif dans les formulations. Le maïs français demeure compétitif à l'export malgré la concurrence des maïs Mer Noire, sur la péninsule ibérique en particulier. L'approvisionnement du marché espagnol par camion demeure toutefois attractif pour les acheteurs locaux. On suivra de près l'évolution du coût du fret maritime qui a reculé ces derniers jours, et qui pourrait favoriser des origines plus lointaines à l'importation ».

L'euro est repassé, lundi, au-dessus de 1,30 dollar.

Les importations algériennes de blé (tendre et dur) ont progressé de 41,50 % en 2011, pour s'établir à 7,4 Mt. La France reste le principal fournisseur du pays, devant le Canada, l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Espagne et le Mexique.