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Les prix des céréales ont reculé, mardi sur Euronext. A la clôture, le contrat blé mai 2012 valait 209 €/t (- 2,25 €/t) tandis que le contrat maïs juin 2012 cotait 207,50 €/t (- 1,75 €/t).

Après six séances consécutives de hausse pour le blé, et cinq pour le maïs, les prix des céréales ont cédé du terrain sur un marché à terme européen (Euronext) tiraillé par des inquiétudes sur la situation économique mondiale. Autre illustration de ces interrogations, le Cac 40 a cédé 3,58 % à la bourse de Paris.

« Les investisseurs délaissent les fondamentaux des marchés agricoles pour se concentrer de nouveau davantage sur la situation économique mondiale et, du coup, la morosité reprend le dessus », explique Michel Portier, directeur général d'Agritel.

De plus, avant la publication du rapport mensuel de l'USDA, vendredi, de nombreux fonds qui avaient joué la hausse ces derniers temps clôturent leurs positions, ajoute ce dernier.

Les investisseurs surveillent notamment de près la restructuration de la dette grecque et les tensions entre Iran et Israël. « Le marché a par ailleurs connu une douche froide avec l'annonce d'un objectif de croissance chinois inférieur à ce qui était anticipé », a expliqué un autre analyste à Paris.

Les prix des transports maritimes de matières sèches se sont un peu ressaisis la semaine dernière. L'indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé vendredi 2 mars à 771 points, contre 718 points le vendredi précédent.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes (la plupart pour les céréales) empruntées par les navires adaptés aux dimensions du canal de Panama, a terminé vendredi à 844 points contre 836 points une semaine plus tôt. Si l'activité dans l'Atlantique reste morose, « les prix remontent dans le Pacifique, grâce à un accroissement d'activité dans les acheminements de céréales sud-américains », observe le courtier maritime BRS.