Publié le vendredi 06 novembre 2015 - 15h18
La consommation de viande bovine encaisse le coup des déclarations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la viande. L'épisode médiatique a été court mais très violent, avec des conséquences directes sur les achats des ménages. Les répercussions sont également marquées chez nos principaux partenaires, avec une chute des ventes de 20 % en Italie.
La tendance est lourde pour les charolaises et allaitantes de choix secondaire. Leurs tarifs tendent à suivre ceux des animaux d'entrée de gamme dans la spirale baissière, eux-mêmes entraînés par la chute des prix des laitières. Les vaches R+/U- peinent à dépasser 3,90 €/kg. Si les prix des R= de plus de 400 kg se maintiennent entre 3,74 et à 3,85 €/kg, ceux des R- chutent entre 3,55 à 3,66 €/kg, et les O entre 3,20 et 3,50 €/kg en fonction du poids.
La tension reste très forte dans le secteur des laitières, dont les cours continuent de chuter. Les prim'holsteins P+/O- lourdes se vendent difficilement au-dessus de 2,85 €/kg. Les P=3 se négocient entre 2,50 et 2,65 €/kg. Quant aux P-, les cours restent entre 1,60 et 2,20 €/kg en fonction du poids et de l'état d'engraissement.
Du côté des jeunes bovins, c'est un nouveau coup dur. Le recul des ventes de viande en Italie entraine l'annulation de nombreuses commandes. Les prix sont stables alors que la tendance aurait dû être positive.
Le commerce est perturbé par des disponibilités supérieures aux besoins.
Lire
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres