Afin d’éviter de faire exploser la facture, il convient de bien lister ses besoins (nombre de bidons à stocker chaque année, utilisation de poudres ou de gels).
Bien souvent, les locaux sont surdimensionnés par rapport à la capacité nécessaire pour respecter la réglementation.
• L’armoire phytosanitaire est la solution la plus économique. Le modèle d’entrée de gamme coûte entre 450 et 500 euros selon les options. Il se compose de quatre étagères, dont le bord haut fait office de bas de rétention. Le plancher de l’armoire est garni d’un caillebotis et peut faire office de zone de stockage provisoire pour les bidons vides.
• Les étagères constituent la solution intermédiaire. Pour un prix variant de 400 à 800 euros selon leur longueur, elles s’installent dans n’importe quel local fermé qui sera dédié à l’entreposage des produits phytosanitaires. La seule particularité de ces étagères est leur bord relevé sur tous les côtés, qui fait office de bac de rétention. Cette solution est la plus prisée dans les structures intermédiaires, qui stockent de nombreux bidons mais ne souhaitent pas investir dans un local phyto complet.
• Le local phytosanitaire est la solution la plus haut de gamme. Il faut compter au moins 2 500 euros, pour un équipement bien souvent livré en kit. Conçu sur la base d’un caisson industriel ou d’un Algeco de chantier, le local est doté d’un plancher en caillebotis sur toute sa surface et possède une capacité de rétention importante. Attention, même s’il est tentant d’y stocker tous les produits de l’exploitation (médicaments vétérinaires, lubrifiants...), il doit être exclusivement réservé aux phytos.
• Des astuces très économiques : certains éleveurs, dans des petites et moyennes structures, sont devenus les spécialistes de la récupération pour stocker leurs phytos en toute légalité. Ainsi, un congélateur à ouvrir par le haut peut parfaitement faire l’affaire pour stocker quelques bidons puisqu’il offre une rétention suffisante. Il faudra juste lui ajouter un cadenas pour garantir son inviolabilité. Dans le même ordre d’idées, des étagères métalliques retournées peuvent remplacer les solutions commerciales.
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par Sébastien Chopin, Bérangère Lafeuille, Corinne Le Gall, Nicolas Levillain, Florence Mélix, Vincent Thècle et Cécile Vinson (publié le 7 mai 2010)
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