Publié le vendredi 04 février 2011 - 18h38
Du côté de la consommation, c'est le calme plat, avec de grosses difficultés à valoriser les pièces nobles. Les industriels et les chevillards se battent pour vendre la viande. Résultat : les distributeurs tirent les marrons du feu, même si les volumes de vente sont peu soutenus en ce début de mois.
Sur les foirails, la semaine est marquée par une sérieuse diminution de l'offre. C'est la même chose pour les livraisons directes abattoirs. Bilan : la tendance se détend sur les marchés, avec une légère progression des prix des bonnes blondes d'Aquitaine, limousines, charolaises et croisées de qualité bouchère.
La commercialisation des allaitantes de choix secondaire est également plus régulière, avec des tarifs qui se maintiennent sans difficulté voire avec quelques hausses comme sur les marchés de Cholet ou d'Arras. Les vaches R restent valorisées entre 3,05 et 3,28 €/kg avec une moyenne à 3,20 €/kg sur les marchés de l'Ouest et à 3,13 €/kg sur ceux du Centre, du Nord et du Sud.
La détente est également perceptible au niveau des réformes laitières dont l'offre recule. Le marché manque aussi de marchandise dont la note d'engraissement est de 3. Les prim'holsteins P+/O- de poids convenable sont commercialisées autour de 2,38 €/kg. Les P= se valorisent entre 2,20 et 2,29 €/kg en fonction du poids. Les normandes et les montbéliardes se situent dans une gamme de prix allant de 2,52 à 2,70 €/kg.
Le commerce est perturbé par des disponibilités supérieures aux besoins.
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