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Ecophyto 2018 : l’objectif du - 50 % si proche et si lointain

Production intégrée, outils d’aide à la décision, traitement à bas volume sont autant de pistes pour se rapprocher de l’objectif affiché par le Grenelle de l’environnement.

Il resterait huit ans pour atteindre le sommet de l’Everest : réduire l’utilisation de pesticides de 50 %, sachant que les modalités restent soumises à débats.

Si les experts s’accordent à dire qu’une réduction de 20 % est possible sans engendrer de conséquences sur les rendements, le franchissement de la dernière marche de 30 % risque d’être brutal.

D’autant plus que les exigences concernant le stockage des produits et le contrôle obligatoire des pulvérisateurs s’ajoutent à la liste des contraintes.

 

Plus de raisonnement

Sur son exploitation de 330 hectares dans l’Yonne, Yves Vecten a fait le pari du retour à l’agronomie et de la production intégrée. Membre du réseau Farre, il a revu son assolement et opté pour des rotations longues afin de casser le cycle des maladies et des adventices. Le décalage des dates de semis est l’autre outil à sa disposition pour réduire sa quantité de phytos.

Sur ses 45 hectares de pommes de terre, Philippe Delefortrie utilise un outil d’aide à la décision en ligne qui l’informe sur les périodes opportunes pour traiter contre le mildiou. Il peut ainsi économiser jusqu’à quatre passages par campagne et réduire sa dose de 20 à 30 %.

Le traitement à bas volume est une technique éprouvée depuis plus de dix ans pour réduire les quantités de produits phyto. Mais traiter entre 20 et 30 l/ha, comme David Crosnier et Pascal Cotton-Haller, ne s’improvise pas. Le premier est équipé d’un pulvérisateur ultraléger et s’appuie sur les adjuvants. Le second utilise un tracteur porteur et sélectionne ses buses avec soin. Tous deux ne traitent que lorsque les conditions sont optimales.

Le stockage en règle des produits est l’une des exigences de la conditionnalité. Là encore, l’addition peut être salée. Mais avec un peu d’astuce et d’huile de coude, Jean-Claude Legros et Philippe Flament ont reconverti un caisson de semi-remorque et un container frigorifique pour se mettre en conformité à moindre frais.

 

par Sébastien Chopin, Bérangère Lafeuille, Corinne Le Gall, Nicolas Levillain, Florence Mélix, Vincent Thècle et Cécile Vinson

(publié le 7 mai 2010)

 

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