Le maïs semble plus simple, mieux adapté à des troupeaux à haut niveau de production, plus moderne également.
Ailleurs, de l’Irlande aux Pays-Bas, les éleveurs ont très bien compris que l’herbe est leur meilleure alliée pour réduire les coûts et accroître l’autonomie.
Il existe des techniques pour rendre les prairies productives, même là où l’herbe ne pousse pas toute l’année. Les vaches, y compris dans les troupeaux de quelques centaines de têtes, peuvent très bien valoriser cette herbe.
Seuls les Français croient que le pâturage n’est pas gérable au-delà de quatre-vingts vaches. C’est une question d’organisation. Dans l’avenir, les contraintes environnementales vont s’alourdir, les fluctuations des prix vont s’accroître, le manque de main-d’œuvre affectera de plus en plus d’élevages, et la préoccupation pour la qualité des produits va s’intensifier.
Sur tous ces plans, l’herbe dispose de sérieux atouts. Bref, il est évident que tous les éleveurs devraient réfléchir avant de retourner leurs prairies.
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par Pascale Le Cann, Jean-Michel Vocoret, Dominique Grémy et Nicolas Louis (publié le 7 avril 2008)
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