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Autres dossiers

Article 23 :

Les agriculteurs à l'écran

«Une hirondelle a fait le printemps», affirme Christian Carion, réalisateur du film qui a rencontré un vif succès au cinéma. Depuis une dizaine d'années, les spectateurs redécouvrent les agriculteurs tels qu'ils vivent. Mais à quelques exceptions près, le printemps des films et documentaires sur le milieu rural trouve plus souvent refuge à la télévision que sur grand écran.

Le virus du cinéma s'est propagé à Gournay

De la rencontre entre l'association qui fait vivre un cinéma et le lycée agricole a jailli le festival «Cinéma et ruralité», au coeur du bocage normand.

«Avoir 17 ans à la campagne». Armés d'une caméra vidéo et assistés de professionnels, quatre jeunes de la région de Gournay-en-Bray, dans la Seine-Maritime, ont réalisé chacun le film de leur vie quotidienne à la campagne. Un an plus tôt, une autre équipe du lycée agricole de Brémontier-Merval a tourné, avec une caméra 16 mm, un film plus long, plus abouti, intitulé «Rencontre». Ces cinq films ont été projetés le 24 avril devant un public d'adolescents lors de la quatrième édition du festival «Cinéma et ruralité» de Gournay. Car dans cette commune de 6.000 habitants, et ses alentours, le virus du cinéma s'est développé sous les actions conjuguées de l'association «Les Ecrans» et du lycée agricole de Brémontier-Merval. Cette réjouissante maladie a commencé à s'étendre il y a près de douze ans. «En 1989, le propriétaire du cinéma de Gournay a passé la main. La mairie a récupéré les murs et nous en a confié la gestion», explique Annick Braquehays, enseignante au collège Rollon de Gournay. Avec ses amis cinéphiles, elle monte une association, «Les Ecrans». «Nous proposons une programmation sur huit séances, sans cesse actualisée», précise Serge Bicler, le président des Ecrans. Sa femme Danièle tient la caisse. «Les films pour tous les publics font bouillir la marmite. Mais nous sommes aussi classés "Art et essai"», ajoute-t-il. Chaque année, "Les Ecrans" voient défiler quelque 21.000 spectateurs. «Sans bénévoles, il faudrait le double d'entrées pour équilibrer.» Seul le projectionniste est salarié.

A 4 kilomètres de là, le lycée de Brémontier-Merval, dont le directeur, Joël Masse, est un cinéphile averti, signe en 1998 une convention "Agriculture et culture" pour favoriser l'accès des élèves à la culture. C'est dans cette ambiance de cinéphilie partagée et de volonté de proximité que l'association passe en 1998 un accord avec le lycée agricole. Ensemble, ils lancent le festival. «La première année, nous avons invité Yves Robert à la projection de la "Guerre des boutons" et Manuel Poirier, qui a tourné la plupart de ses films en Normandie», se souvient avec émotion Annick Braquehays.

Pour l'édition de 2002, Ariane Doublet a participé à un débat après la projection de son nouveau film «Les bêtes», diffusé sur Arte. De son côté, Pascal Lepeltier, enseignant au lycée agricole, souligne: «Nous satisfaisons à notre mission d'animation, contenue dans la convention, en organisant pendant le festival un circuit itinérant avec projections gratuites dans les villages demandeurs.» Ce sont les élèves de Bepa volontaires qui se tiennent sur les estrades improvisées ou derrière les projecteurs prêtés par le pôle image de la région. Les films itinérants viennent de la cinémathèque du ministère de l'Agriculture.

«La première année, il y eu cinq projections et cette année vingt-cinq. Plus de 1.200 personnes se sont ainsi déplacées. Certaines n'avaient pas remis les pieds au cinéma depuis vingt ou trente ans», se réjouit Serge Bicler.

Adresses

- Une trentaine d'associations du réseau cinéma de la Fédération nationale des foyers ruraux (FNFR) animent le milieu rural.

- FNFR, 1, rue Sainte-Lucie, 75015 Paris. Tél. 01.45.78.01.78. Internet: www.mouvement-rural.org .

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PÔLE IMAGE

Encourager la création venue du terrain

Jean-Claude Guézénnec, un des protagonistes de l'association Les Ecrans, est l'origine de l'aventure cinématographique de Gournay. Il a longtemps animé l'Institut régional de l'image de Rouen (Iri), initiant des jeunes scolaires à la création cinématographique. Aujourd'hui à la retraite, il a assisté les jeunes qui ont tourné les films «Avoir 17 ans à la campagne».

«Nous accompagnons les élans de création venus du terrain, avec des conseils et des assistances techniques sur les tournages, des mises à disposition de matériel.» L'Institut a si bien marché qu'il a été pris pour modèle lors de la création des pôles image régionaux. L'Iri a été repris par le pôle image de Haute-Normandie. Pourtant, cette reconnaissance a un goût parfois amer pour ce pionnier de l'éducation à l'image: «Les pôles image, qui dépendent des conseils régionaux, se préoccupent davantage de communication que du travail modeste dans la boue des chemins», regrette-t-il.

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Un lycée qui sème de la pellicule

Les lycées agricoles cultivent avec jalousie leur particularité: leurs élèves bénéficient d'un enseignement délivré par des professeurs d'éducation sociale et culturelle, à l'image de Pascal Lepeltier à Brémontier-Merval. Ces lycées sont une dizaine à proposer des animations, voire des festivals de cinéma comme à Sées, dans l'Orne, ou à Mirecourt, dans les Vosges. En 2001, les élèves de Brémontier ont décidé de faire leur film. Ils ont imaginé «Rencontre», l'histoire, tout en sensibilité, du fils d'un couple d'éleveurs laitiers. Les parents partis pour le week-end, le fils les remplace avec plaisir. Mais sans crier gare, sa soeur organise le samedi soir une boom à la ferme. Une des ses amies tente de distraire le jeune homme de son travail... «Les élèves ont recruté les comédiens dans le lycée, organisé les répétitions, mis en place les décors et tourné les scènes. Le cinéma, plus que la vidéo, oblige à la rigueur car on ne tourne qu'une fois. Le pôle image nous a prêté deux techniciens», explique Pascal Lepeltier. Le film a coûté 3.900 euros (26.000 francs), financés au tiers par la convention "Clture et agriculture", un tiers par le lycée et un autre tiers par la Draf et la Drac.

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Des terriens devenus célèbres

Avec une tendresse palpable, Ariane Doublet filme des agriculteurs d'un naturel confondant.

«Pour le film, "Les terriens", j'ai choisi des gens de Vattetot-sur-Mer, dans la Seine-Maritime, que je connaissais bien. Il y a longtemps que je voulais tourner avec eux. L'éclipse solaire de l'été 1999 m'a fourni le moyen de bâtir un long-métrage en présentant ces agriculteurs en situation, dans leur quotidien familial et professionnel. En fait, je voulais donner la parole à des gens que l'on n'entend pas souvent, dans le cadre d'un paysage que j'aime», explique Ariane Doublet.

Cette poignée d'agriculteurs cauchois ont accepté avec enthousiasme le projet de la réalisatrice. «Ils sont devenus de bons acteurs. La caméra les a révélés. Ils ont parlé comme jamais des choses qui leur tiennent à coeur. Avec certains, c'est venu tout de suite, avec d'autres, il a fallu travailler», témoigne la réalisatrice. Un équilibre à trouver entre «faire jouer» et «laisser jouer». Ariane Doublet a ainsi, pendant cinq semaines, posé sa caméra dans leur ferme, sans chercher à la cacher, bien au contraire. «Je préférais qu'ils restent conscients d'être filmés», précise-t-elle. D'ailleurs, ce qui incommodait le plus ces acteurs débutants, ce n'était pas tant la caméra que l'équipe du tournage, pourtant réduite. «On m'a parfois reproché le fait que ces agriculteurs n'étaient pas représentatifs. Je n'ai pas voulu faire un film sur l'agriculture, mais sur des gens pour qui j'ai une tendresse particulière», confie Ariane Doublet.

Le tournage s'est déroulé sans appréhension, au moins jusqu'au jour de la première projection. La réalisatrice craignait que ses acteurs ne se retrouvent pas dans le film. Mais ils l'ont vite rassurée en lui disant: «C'est bien nous.» Le film, ils se le sont appropriés, c'est leur vie, leur histoire. Dans la région, ils sont devenus des vedettes. Ils ont reçu de nombreux témoignages de sympathie de toute la France, par lettre, par téléphone, de nombreuses visites aussi. Dans le bourg ou la ville voisine, on les reconnaît. «Ce qui a changé, c'est le regard que le public porte sur eux, c'est très gratifiant», confirme Ariane Doublet.

Car le film, uniquement diffusé dans des petites salles, a été un franc succès, obtenu essentiellement grâce au bouche-à-oreille, critère le plus sûr de l'intérêt du public. «C'est un film atypique qui s'est fait sans le concours de la télévision, ce qui est rare aujourd'hui. Nous avons fait 80.000 entrées avec une douzaine de copies. L'équilibre financier a pu être trouvé grâce à la vente de cassettes vidéo», ajoute Ariane Doublet.

Lors des séances de projection, citadins et paysans se retrouvent côte à côte. Les uns revivent leurs souvenirs de vacances, les autres se reconnaissent presque à l'écran dans des gestes aussi universels et évocateurs que la consultation rituelle du pluviomètre. Mais chacun s'est ému, étonné ou a souri des mêmes scènes. C'est cela la magie du cinéma.

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L'OEUVRE D'ARIANE DOUBLET

Trois films tournés dans la campagne normande

Ariane Doublet a réalisé trois films sur le monde rural. Elle fréquente le pays cauchois depuis sa plus tendre enfance, et c'est dans ce paysage qu'elle a décidé de poser sa caméra. Premier court-métrage, «La petite parade», où elle met en scène une fête de village avec les habitants de Vattetot-sur-Mer.

Au cours de l'été de 1999, Ariane Doublet prend comme prétexte l'éclipse solaire, qui doit être totale dans cette petite région, pour préparer son premier long-métrage «Les terriens». Pendant cinq semaines, quelques agriculteurs et leur famille évoquent leur vie quotidienne, portant un regard teinté d'humour sur les citadins qui affluent dans leur village.

En 2001, Ariane Doublet réalise un second long-métrage, «Les bêtes». Une chronique de la vie rurale dans une clinique vétérinaire d'une petite ville normande. Les praticiens sont, tantôt «vétos de ville» à soigner les bobos d'animaux de compagnie surprotégés, et tantôt «vétos des champs», intervenant dans des fermes où planait pesamment alors la peur de la vache folle. Le contraste est saisissant.

Pour son prochain film, le regard de la réalisatrice se portera sur un groupe d'ouvriers dans le quotidien de leur usine.

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Après la part des choses, la part des gens

Vingt ans après «La part des choses» tournée dans une ferme de Chalosse, Bernard Dartigues retrouve la famille Marcusse pour un nouveau documentaire.

C'est un documentaire que peu de gens ont vu. Il est passé cet hiver sur Arte, en cinq épisodes, sous le titre «Il était une fois une famille des Landes». Un autre montage intitulé «La part des gens» devrait être bientôt programmé sur France 2... Bernard Dartigues, son auteur, bouillonne: depuis six mois, le directeur des programmes de France 2 n'a toujours pas trouvé le temps de visualiser cette heure et demie de vie, de tendresse et profondeur. Pourtant, ce film fait suite à «La part des choses», qui a sillonné la France et bien d'autres pays en 1984.

C'était il y a vingt ans. Bernard Dartigues se lançait dans un tour de France à la recherche d'une famille d'agriculteurs dont il pourrait suivre les réflexions sur la transmission du métier, de leur patrimoine et de leurs valeurs. A cette époque, il travaillait à la cinémathèque du ministère de l'Agriculture, une des mieux pourvues de France. Lui, qui avait collaboré avec Pierre Desgraupes à la télévision, appréciait ce lieu «qui faisait vraiment oeuvre de service public».

Bernard Dartigues partit donc visiter cinquante familles d'agriculteurs. «Le dernier jour, je suis arrivé chez les Marcusse, en Chalosse, près de Mont-de-Marsan. J'ai tout de suite compris que c'étaient eux et personne d'autre.» Le réalisateur exposa aussitôt son code de déontologie à la famille: un documentaire sobre sur la vie au quotidien, qui reflète les valeurs positives de cette famille, loin de toute dramatisation. «La part des choses» naîtra de ce début d'amitié. Le film, dédaigné par la télévision, commencera une vie au cinéma le jour où il recevra le prix Georges Sadoul. Agricultrice et militant pour la création d'un statut pour les femmes, Michou Marcusse illumine le film. Juste derrière elle, son mari assure la continuité sur la ferme et auprès des quatre enfants, amoureux du travail bien fait et des dictionnaires.

«Vingt ans après, sur l'insistance d'une productrice qui a convaincu Arte et France 2, j'ai repris la caméra. Avec réticence, car il n'y avait plus l'innocence des débuts. Les petits-enfants qui ont vu et revu "La part des choses" et les grands-parents étaient partants. Les enfants ont été plus réservés, car certains ont souffert de réflexions à la sortie du premier film.» Le tournage sera plus heurté que la première fois. Bernard Dartigues filme parfois directement, «mais le plus souvent les membres de la famille rejouent des scènes qu'ils viennent de vivre ou qu'ils m'ont racontées avec leurs mots et leurs émotions». Le spectateur sent les retenues de Jean-Charles, qui a repris la ferme de ses parents et élève des charolaises. «Il me disait: "On n'est pas là pour se plaindre. Je m'en sortirai."» La nouvelle série fait la part belle à la sagesse et à la tendresse de Jeannot Marcusse qui conseille avec malice à son petit-fils de treize ans qui veut reprendre l'exploitation: «Tu devras faire des études... Tu peux devenir ingénieur mais mieux encore, sois ingénieux.»

Une chronique familiale résolument optimiste, devenue hélas un hommage posthume à Jeannot Marcusse qui incarne avec douceur et profondeur la noblesse du métier de paysan.

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AVENIR

Le documentaire menacé par la télé-réalité

«La télé-réalité de type loft paie les gens pour jouer de fausses situations avec larmes et drames surjoués. Dans "La part des gens", tout est bénévole et au plus près de la vie. Mais le spectateur s'interroge sur la sincérité des témoignages et ce doute menace les documentaires», s'inquiète Bernard Dartigues. Arte même a tenté d'introduire les éléments plus dramatiques du quotidien des Marcusse. Mais le réalisateur a refusé catégoriquement, malgré le risque de déprogrammation de son film: «Si je voulais filmer le drame, je ferais une fiction.»

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Cette hirondelle qui a fait le printemps

L'affrontement entre une citadine et l'agriculteur qui lui cède son exploitation, raconté par Christian Carion, a attiré 2,5 millions de spectateurs.

A l'affiche du film de Christian Carion «Une hirondelle a fait le printemps», Mathilde Seigner interprète une jeune citadine devenue éleveuse de chèvres dans le Vercors. Michel Serrault incarne le paysan taciturne qui lui cède son exploitation à contre-coeur. Cette rencontre insolite a fait le printemps du cinéma français et de son auteur.

«Certains agriculteurs que j'ai rencontrés après la projection m'ont dit "merci pour nous". Que Michel Serault interprète cet agriculteur à la fois douloureux et sympathique leur semblait déjà un hommage à leur métier, raconte Christian Carion. Ce n'est pas un film militant qui dit "engagez-vous". La jeune fille vient de la ville, car si l'agriculture ne s'ouvre pas, à mon avis, elle va crever. Maintenant, cette arrivée ne résout pas tout. Car si Mathilde, qui découragée retourne à Paris, finit par revenir à la campagne, n'est-ce pas une impasse? Michel Serrault lui dit: "Si vous venez seule, vous resterez seule", c'est un dialogue que j'ai écrit parce que je le pense très profondément. C'est un film populaire, pour tous publics, pour faire découvrir un milieu que peu de gens connaissent, sans que ce soit un documentaire. En revanche, par quelques scènes comme celle de la mise à mort du cochon, je rappelle aux spectateurs le lien entre l'assiette et l'élevage. Tout comme certains spectateurs ont réagi à l'évocation de l'abattage du troupeau de l'agriculteur.»

Avant le film de Christain Carion, «C'est quoi la vie» de François Dupeyron avait enregistré 300.000 entrées. Mais rares sont les films sur les agriculteurs qui passent en salle. Christian Carion n'a d'ailleurs pas obtenu l'avance sur recettes ni le soutien d'une chaîne de télévision. C'est la confiance de son producteur qui lui a permis de le réaliser, ainsi que celle de son ministre de tutelle de l'époque, Louis Le Pensec. Il vient de démissioner du ministère de l'Agriculture pour écrire son prochain film sur le premier Noël des soldats de 1914-18.

«Une hirondelle a fait le printemps» est une réussite pour Christian Carion, fils d'un agriculteur du Pas-de-Calais, qui tout gosse rêvait de cinéma. Et une image en Technicolor pour l'agriculture qui cherche à capter l'attention du public.

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Le cinéma en fait davantage

Selon Christain Bosseno qui fut l'un des créateurs de feu le Festival international du cinéma rural d'Aurillac, les thèmes de l'agriculture sont traités, mais surtout à la télévision «qui est un champs de création à part entière». Arte mérite une mention spéciale: en 2001 la chaîne a proposé une remarquable fiction intitulée «Campagne», diffusée en six épisodes. Bernard Dartigues et Arianne Doublet ont été programmés à l'automne dernier, tout comme le premier épisode de «Profil paysan» de Raymond Depardon. Selon l'attachée de presse de la chaîne, «le monde rural ne bénéficie pas d'un traitement privilégié. Arte respecte la composition de la société française dans sa réalité et son humanité».

Selon Christian Bosséno, qui a beaucoup écrit sur le cinéma paysan et qui coordonne un panorama complet d'une année de télévision (1), «après la guerre, soit on mettait l'agriculture sous globe, soit on se moquait des bouseux, à de superbes exceptions près comme les films de Georges Rouquier, de Tati ou encore de Jean-Pierre Denis. Aujourd'hui, les paysans sont moins nombreux et les spectateurs se laissent impressionner par leur vie et leur culture. L'exotisme n'est pas bien loin. De plus, l'univers clos des exploitations permet de développer une fiction dramatique», remarque cet amoureux de l'écran.

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(1) " La saison 2001 " est publiée à l'Harmattan.

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par Marie-Gabrielle Miossec, Jean-Alix Jodier

(publié le 28 juin 2002)

Sommaire du dossier

Article 37

Fils de paysans

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