accueil  Accueil / L'agriculture / Animaux / Moutons et chèvres

Animaux

Moutons et chèvres

Les ovins et les caprins sont des petits ruminants. Comme chez la vache, leur estomac comprend quatre poches. Ainsi, ils sont capables de digérer la cellulose. 

Les ovins

Les ovins ou moutons se nourrissent d'herbe coupé au ras du sol. A la différence des vaches, ils ne saisissent pas l'herbe avec leur langue, ils la pincent entre leurs incisives inférieures et le bourrelet corné de leur mâchoire supérieure.

Ils sont élevés pour leur viande, leur lait et leur laine. Les femelles sont appelées « brebis », les mâles « béliers » et les jeunes, « agneaux ». En France, les filières du lait et de la viande sont bien distinctes.

 

Production de viande. Dans les exploitations orientées vers la production de viande, les brebis donnent naissance à un, deux, voire trois agneaux. La mise bas ou agnelage a naturellement lieu à la fin de l'hiver. Mais aujourd'hui, les éleveurs sont capables de provoquer artificiellement les chaleurs des brebis pour produire des agneaux toute l'année. Les petits tètent leur mère jusqu'au sevrage, puis soit ils broutent de l'herbe au pâturage soit ils sont totalement engraissés en bergerie. En zone de montagne, l'herbe se fait plus rare en été dans les vallées. Les troupeaux sont alors conduits dans les estives. C'est la transhumance.

La France comptait 4,2 millions de brebis dites allaitantes à la fin de 2008. Cette production est aujourd'hui en déclin.

 

Races. Il en existe une très grande diversité. On distingue les races d'herbage comme le vendéen, le charollais, le texel ou le rouge de l'Ouest. Les races précoces, comme l'île-de-France ou le berrichon du Cher, sont plutôt destinées à la production d'agneaux de bergerie. Les races rustiques, comme le blanc du Massif central ou la préalpe du Sud, sont adaptées au climat rigoureux et au relief escarpé des zones de montagne. Depuis quelques années, les races prolifiques se développent comme la romanov ou l'Inra 401. Elles peuvent mettre bas jusqu'à quatre agneaux.

 

Production de lait. Pour ce type de production, les éleveurs utilisent des races laitières comme la lacaune, la corse ou la manech. Après l'agnelage, les petits sont séparés de leur mère et nourris avec un aliment à base de poudre de lait. Une partie des jeunes femelles est conservée par l'éleveur pour le renouvellement de son troupeau. Les mâles et le reste des agnelles peuvent être vendus comme agneau de lait à l'âge d'un mois notamment pendant les périodes de fêtes. Ils peuvent aussi être collectés ou regroupés en bergerie. Ils sont alors élevés pendant environ 80 jours avant d'être vendus. La mise bas déclenche chez la brebis la production de lait qui sert à la fabrication de fromage régionaux comme le roquefort ou l'ossau irraty. La France comptait à la fin de 2008 1,3 million de brebis laitières réparties majoritairement dans le bassin de Roquefort et dans les Pyrénées-Atlantiques.

 

Production de laine. Autre caractéristique du mouton, il possède des poils bouclés, la laine. Une fois par an, à la fin du printemps, les ovins sont tondus. Aujourd'hui, la tonte est à peine rentable pour les éleveurs. Mais elle permet de limiter les problèmes sanitaires. Et les animaux souffrent moins de la chaleur en été.

 

 

Les caprins

En France, la chèvre est d'abord élevée pour sa production de lait qui sert à la fabrication de nombreux fromages. Deux races prédominent. L'alpine, à la robe marron, est la plus répandue. La saanen, originaire de la Suisse, est grande et blanche. Pour produire du lait, la chèvre doit donner naissance à des petits appelés chevreaux ou cabris. La majorité des mises bas ont lieu entre janvier et mars. Les chevreaux sont vendus pour les fêtes de Pâques.

A la fin de 2008, la France dénombrait 1,2 million de caprins dont un peu plus de 820 000 chèvres. La production est concentrée dans trois bassins : le Rhône-Alpes, le Centre et surtout le Poitou-Charentes. La chèvre produit environ 790 kg de lait sur neuf mois. C'est l'équivalent chaque jour de 9 ou 10 % de son poids. Pour faire face à cette production, elle mange l’équivalent de 5 à 7 % de son poids chaque jour. L'éleveur lui distribue une ration composée de fourrage, de céréales et de granulés.

 

par Carole Hiet

(Mis à jour le 18 janvier 2010)

 

- Centre d'information des viandes http://www.civ-viandes.org
- Institut technique de l'élevage http://www.inst-elevage.asso.fr
- Centre d'information sur les fromages de chèvre http://www.fromages-de-chevres.com
- Centre de ressources et de documentation caprine http://www.crdc.fr


La production du mouton. Editions France agricole





SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK